Agglo City Run 74 - 27 mars 2016

Retour dans la région annécienne pour Laurène, qui se lance sur sa première course 2016 avec l’Agglo City Run 74. Course populaire de 12 km, l’ACR parcourt sept communes de l’agglomération d’Annecy. 60% de route, 40% de sentiers, le parcours a tout de même l’avantage de favoriser les coureurs en proposant un parcours plus descendant (140 m D-) que montant (90 m D+).

ACR74 01

Classement Nom Cat. Class. Cat. Temps
1 SHUMBII Quasim
SEM 1 0:38:32
43
LEMAY Virginie
SEF 1 0:44:12
429 Laurène SEF 30/164 1:00:16

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Compte-rendu de Laurène disponible à la suite

Le weekend de Pâques ? Ah oui ! Chocolats, œufs de Pâques, agneau pascal… Gourmandise, repas copieux et la peau du ventre bien tendue, quoi !
Eh bien pas pour moi. Mon rapide passage en Haute-Savoie était plus sportif que gastronome. Voilà des mois que je me suis inscrite à l’Agglo City Run. Censée à la base être accompagnée par ma mère, c’est finalement mon frère qui la remplace. Petite course familiale, donc, qui me permet de montrer au frère « c’est qui l’patron ? » ! (humm…)
Mais c’est aussi, et c’est assez incroyable pour le faire remarquer, une des courses les plus chères que je n’aie jamais faite, rapportée au nombre de kilomètres parcourus : 1.4€, le kilomètre (1.5€ pour les tarifs pleins). Waouh ! A ce prix-là, j’espère qu’il y a un beau cadeau... Ah ouais, génial : un bandeau ! C’est bien, on s’fout pas d’nous… !

La course a lieu le dimanche matin. Je me prépare de la façon la plus préparée à laquelle une préparation puisse préparer : je profite du temps magnifique du samedi pour faire un petit tour du crêt de la Dame en vélo (50 km – 900 m D+), puis passe ma soirée à danser des rocks endiablés dans mon ancienne école de danse. Réveil le lendemain matin après 5h30 de sommeil (changement d’horaire n’aidant pas), je suis prête !

Sac de couchage replié, Ovomaltine Crunchy avalé (parce que ça aide à déplacer les montagnes !), une petite inspection du ciel valide ce que nous craignions. La belle journée printanière de la veille ne durera pas un jour de plus : il pleuvra.
Mais pas d’panique, j’ai tout ce qu’il faut ! Mon bob à fleurs (oui, oui, toujours lui) est aussi efficace contre les attaques aveuglantes des rayons de soleil que contre les gouttes d’eau assassines qui ne manqueront pas de me mouiller le crâne. Mais pour parfaire ma classe internationale, je mets rapidement ma seconde aide contre les gouttes d’eau scélérates : mon sac poubelles. Joliment agrémenté d’un trou pour y passer ma tête chapeautée, il est du plus bel effet. Dans le bus qui nous amène au départ (précision faite que le départ n’est pas situé au même endroit que l’arrivée), je sens les regards envieux des autres coureurs. Que n’ont-ils pas à disposition de si gracieux accessoires de course ! A la sortie du bus, et sous ces regards jaloux, je me rapproche du départ. Plus que 35 minutes. Je garde le sac contenant nos affaires d’après-course pendant que le frère va s’échauffer les pattes. Pendant son absence, je compte les crocodiles (les Alligators de Seynod, ancien club de tri du frère, ndlr), regarde les petites gouttes se raréfier, et entame la conversation avec d’autres sacs poubelles. C’est qu’ça favorise les rencontres, les looks particuliers !

ACR74 02

Le sac d’après-course est déposé dans le fourgon et tout le monde se rapproche de l’arche. Formidable, il ne pleut plus ! Je range mon sac poubelles dans ma poche… merde, ça rentre pas. Bon, ben je range la première moitié dans la poche, et la seconde moitié hors poche. Je le jetterai dans la première poubelle disponible sur le parcours (à mi-parcours, ndlr).

Top départ ! Gros duel familial. Frérot, tu vas voir c’que tu vas voir, j’vais t’mettre la misère ! Aha hahahah ! ! *rire diabolique*

Le parcours est bien descendant sur les trois premiers kilomètres, pour arriver à peu près au niveau du Fier (cours d’eau), que nous longeons vers l’aval. Nous remontons ensuite le Thiou, un de ses affluents, jusqu’au centre ville d’Annecy, pour rejoindre enfin le fameux lac d’Annecy que l’on longera sur le dernier kilomètre et des poussières. En gros, un parcours proche de l’eau, et dans des zones très natures pour une agglomération. Parfait !

Je connais assez bien la zone, puisque le parcours passe : 1. Dans le parc Dassault, seule zone de plat et arborée du coin que j’avais trouvé du temps où je m’entraînais pour mon triathlon annuel d’Annecy (avant de m’inscrire en club) 2. Devant chez mon frère. 3. Sur le parcours de la partie pédestre du triathlon d’Annecy.
Je découvre avec… ravissement ? … le pont qui nous permet de traverser – et de quitter - le Fier… Il tangue. Quand tu cours en rythme avec les mouvements du pont, c’est pas désagréable. Par contre, quand tu n’es pas dans le rythme, toute sensation de bien-être quitte ton corps. Burps ! Et peu de temps après ce pont oscillant arrive la seule difficulté du parcours : la montée ! Un raidillon que je pourrais qualifier de « raidillon de la mort qui tue », ou de « raidillon sa mère ». Et moi, comme j’aime pas les difficultés… eh bien je marche. =) Ce qui est bien, c’est que mon cœur se remet facilement de la montée, vu qu’il a été moins sollicité. Mes jambes, en revanche, n’ont pas beaucoup aimé l’opération. C’est à ce moment que je commencé à souffrir. Allez, plus que la moitié à faire et le ravito sera à moi !

1:00:00 à ma montre, je passe la ligne d’arrivée. Nickel !

Ravito, disais-je ? Je dirais même « ravito grand luxe ». Arriver en milieu de course (429 sur 914 arrivants) permet de se régaler de quartiers d’oranges (il n’en reste pas toujours quand je termine mes triathlons…). Mais ce ravitaillement propose aussi… du jambon cru et de la tomme. Aaaaaah ! J’aime cette région !

Bon, et le frère, il est arrivé ?

Ah oui. Depuis 15 minutes déjà.
0:45:06
Bigre le bougre ! C’est qu’il s’est refroidi, en plus. (C’est qui l’patron ?!)
Bon… Un p’tit resto et une grosse sieste, ça te va ?

Finalement, le weekend aura aussi été gastronomique. =)

A saluer une super organisation de la course. Le problème du départ/arrivée à des endroits complètement différents a très bien été géré par les organisateurs, qui ont mis en place des navettes gratuites de l’un vers l’autre, ainsi qu’un fourgon nous permettant de déposer nos affaires d’après-course, pour les retrouver à l’arrivée. Le ravitaillement final était pas mal non plus – en tout cas niveau mangeaille.  Et le parcours était fantastique !

[Laurène]

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