Marathon de Paris - 3 avril 2016

Y'avait du Nantes Tri sur les avenues, les boulevards et même dans les bois parisiens le 3 avril, lors du Marathon de Paris, et il n'était pas venu pour faire de la figuration.

Schneider Electric Marathon de Paris 2016 - 3 avril 2016 –

Sébastien Conte réalise l'épreuve en 42,195 Km ... euh  en 3h17 !! Chapeau bas !

 

  Nom Cat. Class. Cat. Temps
1 KOTUTCybrian -M 1 02:07:11
19
JEPKESHO Visiline -F 1 02:25:53
2656 Sébastien - - 03:17:18

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Le compte-rendu de Sébastien, à lire ci-après :

Sébastien :

Une bande de 6 copains hyper motivés m’ont entraîné sur cette course dont le calendrier ne m’arrangeait pas trop (j’ai toujours du mal à m’entraîner entre le 1er janvier et le 31 décembre). Je commence donc à m’entraîner hyper sérieusement début mars sur un plan en 4 semaines pour 3 heures. (qui ne tente rien n’a rien). Motivé comme pas deux, je fais 5 séances en une semaine, dont 4 sur tapis, c’est vous dire.

Au fil du temps, ma motivation se maintient,  mon volume d’entraînement aussi, mais mes 6 copains deviennent 1. J’hésite un peu, mais comme je devais de toute façon aller à Paris pour prendre l’avion pour le boulot dimanche soir, je maintiens la course.

Jeudi, mal à la gorge, vendredi extinction de voix, je démarre les antibios en même temps que le malto.

Samedi soir, j’arrive tranquille vers 21h à Paris, gros dodo et hop, réveil à 7h.

Je vais sur la ligne en trottinant (3 km d’échauffement) : j’aime bien courir à Paris, surtout le dimanche matin super tôt, quand les rues sont vides. Quand je me rapproche des Champs, je m’aperçois que je ne suis apparemment pas seul à courir ce marathon (je croyais que cela devait être une expérience unique : on m’aurait menti ?)

J’arrive dans le sas 3h (oui, je sais : pas étonnant que j’ai eu du mal à courir, avec la grosse tête que j’ai et des chevilles enflées comme ça !). Mais bon, j’y croyais un peu quand je me suis inscrit l’année dernière.

Organisation plutôt pas mal : pas trop de monde dans le sas, toilettes accessibles (enfin, pour les garçons…). Musique et ambiance un peu molle. Je m’attendais à un truc émouvant, qui m’aurait transporté m’aurait incité à me transcender et tout et tout, mais je suis resté un peu sur ma faim. Bon, en même temps j’étais tout seul et malade, je n’étais peut-être pas dans l’ambiance !

Je me dis que finalement 3h10 serait plus raisonnable. Je pars donc à 4’30-4’20 en légère descente et je profite des premiers -et derniers- spectateurs. A partir de la rue de Rivoli, plus personne : s’il n’y avait tous ces autres coureurs au milieu de la route, on pourrait se croire un dimanche normal. On court sur la route, avec des voitures garées de part et d’autre de la chaussée. Ca dure jusqu’à Vincennes où on retrouve un peu de spectateurs. Premier semi en 1h35, je suis content, et j’enchaîne.

J’ai pris tous mes gels, j’ai bu à tous les ravitos de la Vittel bien fraîche, bref, je me dis que j’adore qu’un plan se déroule comme prévu (sans le cigare en bouche, pour les plus téléphiles d’entre vous).

Naturellement, au lieu de regarder la télé quand j’étais petit, j’aurais mieux fait de lire les fables de La Fontaine, parce que pour le coup, j’ai vu l’ours s’éloigner en courant devant moi, avec sa peau sur le dos. Arrivé au km25, grosses crampes d’estomac qui m’obligent à m’arrêter. Première fois que cela m’arrive (j’ai pourtant fait quelques marathons et trails avant sans problème), je me demande si ce n’est pas dû à l’eau qui est quasi glacée dans les bouteilles. Mais comme je veux finir, je rebois pour remplacer le volume perdu et ne pas me déshydrater.

Je ne saurai jamais si je n’aurais pas mieux fait de ne pas reboire, car au km34 rebelote. Là franchement, il faisait chaud, j’étais sous les tunnels des quais de Seine, je commençais  à piocher dans les réserves, et j’ai considéré prendre le metro pour gagner du temps.

Comme je me dis que mes enfants et ma femme vont me demander quel temps j’ai fait et que je n’ai que moyennement envie de leur expliquer que je me suis arrêté sur le bord de la route parce que j’en avais marre et que j’avais mal au ventre, je continue en me disant qu’il ne reste que 8km, et je rebois. La température monte encore et atteint un bon 20° à l’ombre, mais bon, ya pas d’ombre… Je me rebooste un peu et repasse en 4’40 au kilo. Je sens les mollets qui commencent à cramper mais ça passe. Je finis par faire le second semi en 1h42 et je finis donc en 3h17. Pour un fan de negative split, c’est raté, mais je suis finalement super content d’avoir terminé. Ni 3h10, ni 3h, mais vu les conditions, je ne suis pas mécontent.

Vu l’ambiance et la difficulté de la course, je ne suis pas sûr de le refaire, surtout si je veux faire 2h59 une fois dans ma vie…

Mais c’est quand même sympa de courir le long de la Seine, et de profiter du massage à l’arrivée !

Ensuite, resto, douche, sieste, et aéroport J (dans cet ordre, j’en profite d’ailleurs pour présenter mes excuses à mes voisins de table ;-)

Bon dernière semaine de prépa à ceux qui courent Nantes ce week-end !

[Sébastien]

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